La bientraitance éducative dans l’accueil des jeunes enfants

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Contexte

Le concept de bientraitance est devenu un incontournable des pratiques professionnelles dans le champ de l’action sociale. L’évolution législative réaffirme l’importance de mettre la personne accompagnée au cœur des interventions. La loi de réforme de la protection de l’enfance de 2016 apporte une nouvelle définition du sens donné à la protection de l’enfance en plaçant l’enfant et ses besoins au centre de l’intervention. Confrontés à des situations de maltraitances et de carences intrafamiliales, les professionnels doivent composer avec cette réalité tout en étant eux-mêmes dans une démarche de prendre soin et de bientraitance. Elle est une recherche, un questionnement permanent pour le bien de l’enfant victime. La bientraitance c’est aussi prévenir la maltraitance par des moyens de prévention effectués auprès des jeunes parents au sein des PMI. La maltraitance faite aux enfants et quelle que soit la forme, doit être constatée et signalée par l’adulte externe au milieu intra familial. Pour se faire, il sera important de connaitre les démarches à effectuer, de reconnaitre les signes de maltraitance et de connaitre la prise en charge de l’enfant lorsque le signalement sera fait.

Objectifs

• Conceptualiser les notions de « maltraitance » et de « bientraitance ».

• Identifier les compétences et les périodes sensibles du développement de l’enfant.

• Repérer les enjeux institutionnels et relationnels qui sous-tendent l’accueil et l’accompagnement bientraitants.

• Questionner les pratiques d’accompagnement visant à prévenir la maltraitance et à promouvoir la bientraitance.

Contenu

• Introduction : circonscription, définition et exploration initiales des enjeux qui sous-tendent la thématique de la journée de travail par l’intervenant. Cette introduction a pour enjeu de mobiliser les questions et les situations problèmes que rencontrent les participants. Les problématiques constituent les axes centraux du contenu que l’intervenant vise à mettre au travail.

• Définition et enjeux de la bientraitance (Que dit le rapport de l’ANESM ? La loi 2002. 2 et aspect juridique)

• Les petites choses qui font violence à l’autre au quotidien (Le temps de l’accueil, le temps du quotidien, le temps de la séparation, le concept de « violence douce »).

• Repérage et réflexion sur les causes du mal-être et de la souffrance des enfants (Prendre en compte les besoins du sujet. Penser l’espace et son aménagement. Contenance, confiance et continuité. Identification des signes de maltraitance)

• La bienveillance comme compétence (L’altérité : accueillir la différence. Reconnaître l’enfant comme sujet. Développer son empathie) ;

• Conclusion : synthèse des apports théorie-pratique de l’atelier dans une double perspective récapitulative et prospective.

Compétences évaluées

• Etre capable de conceptualiser les notions de « maltraitance » et de « bientraitance ».

• Etre capable d’identifier les compétences et les périodes sensibles du développement de l’enfant.

• Etre capable de repérer les enjeux institutionnels et relationnels qui sous-tendent l’accueil et l’accompagnement bientraitants.

• Etre capable de questionner les pratiques d’accompagnement visant à prévenir la maltraitance et à promouvoir la bientraitance.

Sanction de la formation

Attestation de formation

Modalités

1. Modalités pédagogiques

• L’esprit de cet atelier est une dynamique d’échange, de questionnement, d’inter-évaluation, de théorisation des pratiques professionnelles.
• Exposés d’expériences, de pratiques, de théorisation.
• Analyse et échange de pratiques à partir de situations professionnelles

2. Modalités d'évaluation

• En début d’atelier : l’intervenant recueille les attentes des participants. Il adapte ensuite sa prestation en fonction de la commande contractualisée et des écarts constatés, le cas échéant.
• A la fin de l’atelier : un questionnaire écrit interroge le niveau de satisfaction des stagiaires notamment par rapport aux objectifs de la formation. L’intervenant évalue l’atteinte des objectifs et remplit une synthèse de ses observations.

3. Suivi de la formation

6 mois après l’atelier : un questionnaire d’évaluation à froid est proposé aux participants pour évaluer les bénéfices de l’atelier.